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La Folle nuit. Partition complète (24 x 32 cm)

 

Dessin Renée Chigot
 

 

 

Coll. Jacques Gana

La Folle nuit. Affiche du film

 

Dessin Méra
 

 

 

La Folle nuit. Reprise au Th. Déjazet (mai 1921)

 

Photo
Extr. de : Comoedia, 20.05.1921
 

 

 

BNF Gallica

La Folle nuit. Reprise au Th. Déjazet (mai 1921)

 

Photo Comoedia
Extr. de : Comoedia, 20.05.1921
 

 

 

BNF Gallica

La Folle nuit. Reprise à l'Athénée (juin 1926)

 

Photo Gilbert René
Extr. de : Comoedia, 15.06.1926
 

 

 

BNF Gallica

La Folle nuit. Reprise au théâtre Dejazet (mai 1921)

 

Photo
Extr. de : La Rampe, 28.05.1921
 

 

 

BNF Gallica

La Folle nuit. Maquettes de costumes de Louis Miolane (reprise à l'Eldorado, 1921)

 

Dessin Louis Miolane (1897-1962)
 

 

 

Coll. MMP

La Folle nuit. Marguerite Deval dans le film (1932)

 

Photo
Extr. de : Cinémonde, 181, 1932
 

 

 

Coll. Bib. F. Truffaut

La Folle nuit. Marguerite Deval, Max Georges Lafon, Colette Broido, Guy Parzy et Suzanne Bianchetti

 

Photo
Extr. de : Ciné Magazine, 01.03.1932
 

 

 

Coll. Cinémathèque française

 

La Folle nuit

 
ou Le Dérivatif amoureux
  conte galant en 3 actes mêlé de couplets
Texte GANDERA (Félix) (Livret)
MOUËZY-ÉON (André) (Livret)
Musique POLLET (Marcel)
Représentations
Création Paris Edouard VII   05/04/1917
Représentations à Paris jusqu'en 1944 587 jours
Edouard VII 18/04/1918 - 03/11/1918 200
Edouard VII 03/05/1919 - 09/06/1919 38
Déjazet 17/05/1921 - 23/06/1921 38
Moncey 31/03/1922 - 06/04/1922 7
Bouffes du Nord 07/04/1922 - 13/04/1922 7
Gaîté Rochechouart 29/09/1922 - 05/10/1922 7
Athénée 10/06/1926 - 10/10/1926 123
Montrouge 25/02/1927 - 04/03/1927 8
Marigny 20/05/1942 - 25/10/1942 P 159
Distribution à la création
Mme DEVAL (Marguerite) Maclovie de Mont-Haussecol
Mme MARKEN (Jane) Silvérie
M. BAUR (Harry) L'Abbé de Fleurange
M. SILVESTRE (Jean) Antoine-Antoinette
Mme GOLDSTEIN (Suzanne) Clotilde
Mme BOREL (M-L) Eléonore
Mme DESBLY Lucile
Mme MANCEL Anaïs

Programme
1919 Edouard VII (reprise)
Coll. Jacques Gana
1942 Marigny (reprise)
BNF Gallica
1945 Casino Montparnasse (reprise)
Coll. Jacques Gana
1955 Célestins, Lyon (reprise)
Coll. Th. des Célestins

En 1917 le trio Gandéra - Mouezy-Eon - Pollet produisit deux pièces musicales légères (dans tous les sens du terme, les partitions étant assez maigres), "La Folle nuit" et "La Petite bonne d'Abraham" qui occupèrent en alternance la scène du théâtre Edouard VII jusqu'à la fin de 1918. La première, surtout, passa la 500e avant la création de Phi-Phi. En 1919, ils tentèrent la passe de trois avec "La Liaison dangereuse", mais l'époque n'était plus la même, et le théâtre changea son affiche au bout de deux mois seulement.

Plus tard, "La Folle nuit" fit encore deux longs passages à l'Athénée et à Marigny, ce qui en fait une des pièces les plus représentées de l'époque.

La reprise au Marigny en 1942 vit l'un des premiers rôles importants de Colette Brosset (elle avait 20 ans), qui devait quelques années plus tard fonder la troupe des Branquignols avec son époux Robert Dhéry.

L'Histoire
Résumé de la pièce

× Acte I

La jeune duchesse Silvérie s’ennuie : elle vient d’avoir seize ans, et la société de ses filles d’honneur ne suffit pas à la distraire.

Sa tutrice, Maclovie deMonthaussecol confie ses craintes à l’abbé de Fleuranges, qui est pour elle un peu plus qu’un directeur de conscience. Maclovie ne peut douter que sa pupille ne soit atteinte d’un mal fréquent chez les jeunes filles de son âge et qu’on nomme le “vague à l’âme”. Le remède serait dans le mariage. Mais Maclovie ne tient pas à marier Silvérie, car elle a la gestion de ses biens, et l’époux éventuel pourrait l’en déposséder. C’est alors que l’abbé conseille de chercher pour Silvérie un “dérivatif”, c’est-à-dire une compagne préférée.

Or, le choix de Silvérie tombe justement sur un jeune seigneur, Antoine, frère de Clotilde, première fille d’honneur, qui, féru d'amour pour la duchesse, s’est déguisé en femme afin de pouvoir l’approcher.

Acte II

Antoine-Antoinette plaît infiniment à Silvérie. Or, pendant une nuit d’orage, où Maclovie obtient de M. de Fleurange qu’il vienne, dans sa chambre, causer métaphysique, Silvérie, effrayée par le tonnerre, retient Antoine-Antoinette pour partager sa couche.

Antoine lutte héroïquement contre la tentation, mais il finit par succomber.

Acte III

Silvérie, au réveil, est enchantée de son incomparable fille d hon neur. Dans son enthousiasme à vanter les qualités d’Antoinette, elle donne certains détails qui font dresser l’oreille à Maclovie et à l’abbé. Antoinette est un homme !...

Pour éviter un terrible scandale, on consent à marier Silvérie avec Antoine qui continuera à laisser la gestion des biens de sa femme à Maclovie.

[Extrait du programme original, Edouard VII, 1919]


Ce conte galant du dix-huitième siècle a pour héroïne une jeune duchesse, Sylvérie, confiée aux soins de sa tutrice, Maclovie, qui gère ses biens et veille jalousement sur elle.

Sylvérie a atteint l’âge où le cœur s’éveille et commence à balbutier. Ses rougeurs inexpliquées, ses vapeurs subites, son trouble au spectacle des tourterelles roucoulantes inquiètent fort la brave dame, qui demande conseil à un abbé de cour, M. de Fleuranges, dont elle a fait son confident. Tous deux tombent d’accord que Sylvérie est atteinte de... « vague de l'âme ». Evidemment, le remède tout indiqué en cette circonstance consisterait à la marier. Mais, en la mariant, il faudrait lui rendre des comptes, lui restituer sa fortune... Mauvaise solution.

Maclovie et son abbé décident donc de soigner le « vague à l’âme » de la duchesse, en offrant à son besoin de tendresse et d’épanchement une compagne de son âge qui sera son amie intime et préférée. Il ne reste plus qu'à trouver celle compagne appelée à jouer le rôle de dérivatif.

Cependant, Sylvérie, en se promenant, a été aperçue par un jeune garde du roi, qui en est tombé éperdument amoureux. Ce galant, nommé Antoine, est le frère d'une des demoiselles d’honneur de la duchesse. Il s’introduit dans la chambre de Svlvérie et sur le point d’être surpris, il se cache dans la garde-robe de la jeune fille ; il en ressort bientôt affublé d’une robe de femme. Effrayée, la demoiselle d’honneur le présente comme sa sœur, et la duchesse trouve cette nouvelle venue si gentille qu’elle la prend aussitôt à son service.

Maclovie et l’abbé se réjouissent, car ils croient voir dans cette jeune suivante le dérivatif attendu.

Antoine, qui s'appelle désormais Antoinette, ne tarde pas à gagner les bonnes grâces de Sylvérie. Les deux jeunes gens ne se quittent plus, el la jeune duchesse témoigne à sa nouvelle amie tant d’innocente confiance, qu’un soir d’orage elle la prie de dormir à côté d’elle.

Lorsque, le lendemain matin, Maclovie et l’abbé apprennent ce qui s’est passé, il est trop tard. Ce que Sylvérie leur dit à propos d’Antoinette ne peut leur laisser aucun doute, et il ne leur reste qu’à unir la jeune duchesse au jeune garde du roi.

[Extrait du programme original, Marigny, 1942]

Critiques et articles de presse
Le Gaulois 08/04/1917 Critique par Louis Schneider.
Comoedia 20/05/1921 Reprise à Déjazet (mai 1921). Critique par Gabriel Brun.
Le Figaro 09/06/1926 Reprise à l'Athénée (juin 1926). Avant-première par Robert Cardinne Petit.
Le Journal 14/06/1926 Reprise à l'Athénée (juin 1926). Critique.
Le Figaro 14/06/1926 Reprise à l'Athénée (juin 1926). Critique par Robert Cardinne Petit.
Le Gaulois 14/06/1926 reprise à l'Athénée, juin 1926. Article.
Comoedia 15/06/1926 Reprise à l'Athénée (juin 1926). Article par Jules Delini.
La Presse 15/06/1926 Reprise à l'Athénée (juin 1926). Article.
Le Ménestrel 18/06/1926 Reprise à l'Athénée (juin 1926). Critique par Pierre d'Ouvray.
Comoedia 08/10/1931 Reprise à la Potinière (octobre 1931). Article.
Comoedia 08/10/1931 Reprise à la Potinière (octobre 1931). Avant-première.
Cinémonde 25/02/1932 Une nouvelle formule cinématographique : "La Folle nuit" sera un divertissement théâtral filmé. Article par PL.
Le Figaro 06/03/1932 Version filmée (1932). Critique.
Cinémonde 24/03/1932 "La Folle nuit". Article par Pierre Leprohon.
Ciné Magazine 01/04/1932 Critique par René Jeanne.
Comoedia 11/04/1932 Version filmée (1932). Article par JP Coutisson.
Cinémonde 21/04/1932 Les films de Cinémonde : "La Folle nuit". Film raconté par A. Brégis.
Ciné Magazine 01/05/1932 version filmée (1932). Critique.
L'Oeuvre 22/05/1942 Reprise à Marigny (mai 1942). Article par Montboron.
Le Petit Parisien 22/05/1942 Reprise à Marigny (mai 1942). Article par Georges Dallain.
Le Matin 23/05/1942 Reprise au th. Marigny (mai 1942). Critique par Louis Blanquie.
La France Socialiste 24/05/1942 Reprise à Marigny (mai 1942). Article par Georges Ricou.
Paris Soir 29/05/1942 Reprise à Marigny (mai 1942). Article par Jacques Berland.
Comoedia 30/05/1942 Reprise au th. Marigny (mai 1942). Critique par Intérim.
Editions imprimées

(chant-piano sauf mention contraire)

Editeur : Max Eschig, 1920

Partition complète (35 p.) 1924
Air de Noclavie
Berceuse
Duo
Le Petit troupeau
Le Vague à l'âme
Quand le cerveau
Livret (125 p.) 1925

Version filmée, TV, vidéo

Version filmée (1932) 1932
(sortie le 8 avril 1932)

Avec :
Guy Parzy (Antoine), Marguerite Deval (Mme Maclovie), Max-Georges Lafon (Monsieur de Fleurange), Suzanne Bianchetti (Clotilde), Colette Broïdo (Silvérie), Simone Renant

Réalisation Robert Bibal.
Scénario adapté par les auteurs.

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