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A la belle bergère. Air détaché : Mes petits chapeaux

 

 

 

 

Coll. Claude Albisson

A la belle bergère. Mireille

 

Photo Gaston et Lucien Manuel
Extr. de : Comoedia, 08.04.1933
 

 

 

BNF Gallica

A la belle bergère. Claude Dauphin, Hélène Perdrière, Le Gallo, Christiane Dor

 

Photo Gaston et Lucien Manuel
Extr. de : Comoedia, 08.04.1933
 

 

 

BNF Gallica

A la belle bergère. Hélène Perdrière

 

Caricature Georges Bastia (1904-1980)
Extr. de : Comoedia, 09.04.1933
 

 

 

BNF Gallica

À la belle bergère.

 

Photo
Extr. de : Excelsior, 02.04.1933
 

 

 

BNF Gallica

À la belle bergère.

 

Photo
Extr. de : Excelsior, 09.04.1933
 

 

 

BNF Gallica

À la belle bergère. Le Gallo et Christiane Dor

 

Photo
Extr. de : Paris Soir, 14.04.1933
 

 

 

BNF Gallica

À la belle bergère. Air détaché : Les Momies

 

Dessin Charles Roussel (1882-1961)
 

 

 

Internet

 

À la belle bergère

  opérette en 3 actes et 4 tableaux
Texte DOLLEY (Georges) (Livret)
NOHAIN (Jean) (Livret et Lyrics)
Musique MIREILLE
Représentations
Représentations à Paris jusqu'en 1944 16 jours
Capucines 08/04/1933 - 23/04/1933 16 Création
Distribution à la création
M. LE GALLO (Adrien) Tapiquet, conservateur du musée
M. DAUPHIN (Claude) Nicolas, vendeur à la Belle Bergère
M. ROZE (Edmond) Mr Bougre, oncle de Nicolas
M. BERTIC (André) Tony-Tonnerre, ministre
Mme PERDRIÈRE (Hélène) Gisèle Brindefeuille
Mme DOR (Christiane) Gudule
Mme PARIZET (Lucienne) Blanche Tony-Tonnerre
M. LESTELLY (René) René, vendeur
M. BRINGO garde municipal
M. MONTIGNY Sabre, gardien du musée
M. WILLS (Harry)
Mme JACKY (Maud)

mise en scène ROZE (Edmond)
piano et direction musicale RAFFIT (Jean)

Le titre bucolique et sibyllin de la pièce pourrait faire croire à une pastourelle médiévale : il n'en est rien, "La Belle Bergère" dont il est question ici est un magasin de meubles (la bergère est un fauteuil de style Louis XV).Visiblement, Henri Cerutti, illustrateur des partitions, n'avait pas été prévenu et n'a travaillé que sur le titre - ou bien il a pensé que son image était plus vendable qu'un fauteuil !

Le jour de la première, Mireille créait au théâtre du Palais Royal en tant qu'actrice (dans le rôle de Lili Escoffier, compositeur de musique, à peine un rôle de composition, elle y chantait d'ailleurs "Couchés dans le foin" !) "La Demoiselle de Mamers" d'Yves Mirande et Gustave Quinson, ce que ne manqua pas de relever le critique de "l'Echo de Paris", Franc-Nohain, en rédigeant un double article. Il prévoyait une brillante carrière à cette opérette, ce en quoi il se trompait : ce fut le plus gros "four" du théâtre des Capucines. Mais il était de parti-pris, puisqu'il était lui-même l'auteur de l'auteur ! En revanche, "La Demoiselle de Mamers" tint l'affiche 8 mois, jusqu'au 11 décembre, et Mireille assura les représentations jusqu'au bout.

"A la belle bergère" est également le titre d'un livre d'Henri Pourrat ("Gaspard des Montagnes") publié en 1925, sans rapport avec cette pièce.

L'Histoire
Résumé de la pièce

× A la Belle bergère renouvelle l'épisode essentiel, « l’épisode couché » du vaudeville traditionnel. Le lit, son accessoire principal, n'est plus ici un lit quelconque, sans style, sans physionomie, sans légende, sans histoire c’est, tout bonnement, le lit de la du Barry. Et le lieu ou se déroule la scène, cent fois refaite avec des fortunes diverses, du flagrant délit, ce n'est pas une banale chambre d’hôtel ou l’alcôve d’une garçonnière, c’est la salle, soigneusement époussetée, étiquetée, cataloguée, d’un musée de l’Etat. Et là où l’aventure se corse d’un trait vraiment piquant, c’est dans le fait que le conservateur de cette relique et de quelques autres qui lui font cortège, l'inénarrable Tapiquet, bohème sans scrupules mais non sans fantaisie, n’a pas hésité, afin d'éteindre une dette de jeu, à faire passer son musée pour sa demeure familiale, et à la louer, comme un simple garni, de 5 a 7, à un couple d’amoureux en quête d'un nid discret.

Malheureusement, oublieux de l’heure, les amoureux se sont endormis. Ils ne s’éveillent que le lendemain matin, au moment même où, dans ce cadre solennel, le ministre, les feuillets de son discours en main, s’apprête à commémorer le centenaire de Brindefeuille, fondateur du musée. Et qui sont les coupables que les rideaux, pudiquement tirés, dérobent mal à la curiosité des assistants ? Cette petite blonde affriolante et agitée, c’est Blanche Tony-Tonnerre, la propre femme du ministre, qui n’en croit pas ses yeux enfin ouverts ; et son complice c'est Nicolas, un petit vendeur à la Belle bergère, jusqu’alors jugé sans importance.

Double scandale. Le ministre n’est pas le seul à s’émouvoir. Car Brindefeuille n’a pas uniquement légué à son pays un musée, il lui a laissé aussi un magasin modèle : cette Belle bergère dont tout le personnel est ici réuni, aux côtés de la famille, pour célébrer la mémoire de son fondateur. Il y a là Gisèle Brindefeuille qui, sous ses austères lunettes, cache des yeux rieurs, et sous des dehors sévères un cœur tout près de s’épanouir ; et l’oncle Bougre, bougon, tatillon et bonhomme ; et l’incandescente Gudule, et tous les vendeurs et toutes les vendeuses, et le groom de l’ascenseur, et la fanfare, et Tapiquet lui-même, "l'oncle Tapiquet" (car il est lui aussi de la famille), qui croit avec quelque raison sa carrière administrative définitivement compromise.

Mais si tout se dérange au deuxième acte, au troisième tout s’arrange. Il a suffi que le scandale éclate et que la presse en soit informée pour que le public se presse en foule au musée Brindefeuille, jusqu’alors désert, pour que les acheteurs se ruent à la Belle bergère, hier encore à la veille de la faillite, dans l'espoir d’y pouvoir contempler Nicolas, le galant vendeur, et les lieux témoins de ses galanteries. La vertu, enfin, a son tour. Gisèle, touchée par la grâce, épouse le beau Nicolas, et M. Bougre, l'âme apaisée, peut se laisser aller à la joie d’assister à la renaissance de la Belle bergère.

[Extrait du "Figaro", 11 avril 1933]

Critiques et articles de presse
L'Illustration Critique.
Comoedia 07/04/1933 Avant-première par Jules Delini.
Excelsior 07/04/1933 Avant-première.
Excelsior 09/04/1933 Critique par Emile Vuillermoz.
Paris Soir 09/04/1933 Critique par Pierre Audiat.
L'Echo de Paris 09/04/1933 Critique par Franc-Nohain .
Comoedia 09/04/1933 Critique par Madeleine Portier.
(suite)
Le Figaro 11/04/1933 Critique par Robert Brussel.
Candide 13/04/1933 Amateurisme. Critique par Emile Vuillermoz.
Le Ménestrel 21/04/1933 Critique par Feryan.
L'Européen 28/04/1933 Critique.
Larousse mensuel 01/05/1933 Critique.
Editions imprimées

(chant-piano sauf mention contraire)

Editeur : Salabert, 1933

Depuis que je suis à Paris
Java des fleurs d'oranger
Le Lit
Les Momies
Mais quand c'est vrai
Mes petits chapeaux
Quand on attend une femme
Rose de plaisir
Si je m'étais couché
Tout noir
Vous avez déménagé mon coeur

Enregistrements originaux ECMF


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Mes petits chapeaux
Partition de référence : Air détaché chant et piano
2021


Enregistrements 78T/mn
Par les créateurs au théâtre

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Depuis que je suis à Paris / DAUPHIN (Claude) (chant)
ULTRAPHONE AP 996 (1933) - Coll. Jacques Gana
acc. orch.

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J'aime les femmes / LESTELLY (René) (chant)
ULTRAPHONE AP 998 (1933) - Coll. Jacques Gana
acc. orch.

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Java des fleurs d'oranger / DOR (Christiane) (chant)
ULTRAPHONE AP 997 (1933) - Coll. Jacques Gana
acc. orch.

 / 
Mes p'tits chapeaux / DOR (Christiane) (chant)
ULTRAPHONE AP 997 (1933) - Coll. Jacques Gana
acc. orch.

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Momies / LE GALLO (Adrien) (chant)
ULTRAPHONE AP 995 (1933) - Coll. Jacques Gana
acc. orch.

 / 
Quand on attend / DAUPHIN (Claude) (chant)
ULTRAPHONE AP 996 (1933) - Coll. Jacques Gana
acc. orch.

 / 
Quand on se promène / DAUPHIN (Claude), LE GALLO (Adrien) (chant)
ULTRAPHONE AP 995 (1933) - Coll. Jacques Gana
Acc. orch.

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Si je m'étais couché / LESTELLY (René) (chant)
ULTRAPHONE AP 994 (1933) - Coll. Jacques Gana
acc. orch.

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Tout noir / DOR (Christiane) (chant)
ULTRAPHONE AP 998 (1933) - Coll. Jacques Gana
acc. orch.

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Vous avez déménagé / LESTELLY (René) (chant)
ULTRAPHONE AP 994 (1933) - Coll. Jacques Gana
Acc. orch.
Par des interprètes n'ayant pas participé à la création
Depuis que je suis à Paris / PILLS (Jacques), TABET (Georges) (chant)
(1933)

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Depuis que je suis à Paris / SABLON (Jean) (chant)
COLUMBIA DF 1209 (1933) - Coll. Hervé David
acc. piano Clément Doucet

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Java des fleurs d'oranger / MIREILLE (chant)
COLUMBIA BF 1294 (1933) - Coll. Jacques Gana
acc. piano Pleyel par Mireille

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Mes p'tits chapeaux / MIREILLE (chant)
COLUMBIA BF 1294 (1933) - Coll. Hervé David
acc. piano Pleyel par Mireille

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Vous avez déménagé / SABLON (Jean) (chant)
COLUMBIA DF 1209 (1933) - Coll. Hervé David
acc. piano Clément Doucet

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