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A Paris tous les deux. Partition complète (24 x 32 cm)

 

Dessin Claude Menier (1906-1993)
 

 

 

Coll. Jacques Gana

A Paris tous les deux. Alice Cocéa

 

Photo
Extr. de : Vogue, 01.04.1926
 

 

 

BNF Gallica

A Paris tous les deux.

 

Photo Henri Manuel
Extr. de : Comoedia, 05.02.1926
 

 

 

BNF Gallica

A Paris tous les deux.

 

Dessin Julien Pavil (1897-1952)
Extr. de : Comoedia, 05.02.1926
 

 

 

BNF Gallica

 

À Paris tous les deux

  opérette féérique en 3 actes et 6 tableaux
Texte BOUSQUET (Jacques) (Livret)
FALK (Henri) (Livret)
Musique MENIER (Georges)
Représentations
Représentations à Paris jusqu'en 1944 78 jours
Comédie des Champs Elysées 04/02/1926 - 22/04/1926 78 Création
Distribution à la création
M. DEFREYN (Henry) Valentin - Henry Jasmin
M. GALIPAUX (Félix) Méphisto - Le Shah de Perse
M. ASSELIN (Paul) M. Verduret
Mme COCÉA (Alice) Rosine - Mlle de St Albin
Mme DEVAL (Marguerite) Philistine - Mme de St Albin
Mme FUSIER-GIR (Jeanne) Suzette - Félicie - L'Habilleuse
Mme PIGNON (Renée) Marguerite - Anaïs Turcaret
Mme AUREL (Jacqueline) Mme Verduret
Mme FRANCIANE La Dame du buffet
M. PALLY (Georges) Le Pompier de service

costumes (maquettes) MENIER (Claude)
décors PERRIN (Gilbert)
décors BOLL (André)
décors (maquettes) MENIER (Georges)
direction musicale BERNARD (Armand)
mise en scène JOUVET (Louis)

Cette pièce était l'oeuvre d'un amateur (Georges Menier était industriel et le petit-fils du fondateur des chocolateries portant son nom), mais d'un amateur doué : les critiques des plus musiciens, André Messager et Emile Vuillermoz furent tout à fait laudatives.

C'était aussi une affaire de famille : Georges Menier a non seulement composé la musique mais dessiné les décors, et son fils Claude Menier les costumes et la couverture de la partition.

C'est la seule pièce musicale jamais mise en scène par Louis Jouvet.

L'Histoire
Résumé de la pièce

× En province, à. Bourg-le-Bourg, en l’an de grâce 1880 où fleurit l’exposition universelle avec la tige fabuleuse de la Tour Eiffel, deux gentils cousins, Valentin et Rosine sont fiancés. Encore qu’ils s’aiment bien, cela leur sourit à peine. Lui fait des vers, elle, chante au piano, les romances à la mode, et tous deux rêvent de gloire. Soudain, irruption dans le salon notarial du papa de Valentin, de deux fantasques personnages. Costumés en Méphisto et en Marguerite, de « Faust », ce sont deux acteurs de la troupe de passage qui donne, ce soir, une représentation à Bourg-le-Bourg. Ils ont besoin de meubles pour mettre pour leurs décors de fortune, et ont songé à les emprunter au plus riche habitant de la commune. C’est Valentin qui les reçoit. II va protester et refuser mais, alors les deux acteurs qui ont reconnu le « poète local », flattent sa manie, promettent d’interpréter le drame en vers qu’il recèle dans ses tiroirs. Moyennant quoi, il consent à tout ce qu’ils souhaitent. Même jeu quand survient Rosine devant qui iis font miroiter un futur avenir de grande cantatrice. Mais voici la rigide tante Philistine. Elle déjoue tous les beaux projets, jette les comédiens dehors.

En punition ou en récompense, elle demeurera la plus impressionnée de l’aventure. De Paris, pour cadeau de noces à ses neveu et nièce, elle a fait venir un phonographe. D’abord, il exécute, sagement "La Czarine". Mais bientôt, une voix caverneuse sort de la bouche en cercle de l'appareil. Tante Philistine va être le truchement de l’aventure, la meneuse du jeu, au lieu d’en demeurer l’adversaire. Afin que Valentin et Rosine puissent faire leur vie artistique et partir pour Paris, elle leur remettra un élixir, surgi miraculeusement, sur la cheminée. Que Valentin en fasse boire trois gouttes à Rosine et Rosine trois gouttes à Valentin, l’effet sera immédiat : ils s'oublieront réciproquement. Tout se passe fort bien. Chacun des jeunes gens décide, à part soi, de s'enfuir et d’aller prendre le prochain express pour la ville de luxe et de gloire.

Le train a du retard. A la gare, Valentin et, Rosine se rencontrent sans se reconnaître et se trouvent, l’un l’autre, délicieux. Il se fait passer pour un auteur célèbre, venu travailler dans la retraite. Elle lui fait accroire qu’elle est une grande vedette parisienne, appelée dans le but d’une représentation chez un châtelain des environs. Et comme un nouveau retard est annoncé et qu’ils niant point coutume de veiller, chacun s'endort, bien sagement, sur sa banquette.

Une magicienne apparait devant le rideau. C’est la tante Philistine. Elle nous rappelle l’étrangeté elliptique des rêves et nous prévient de n’avoir à nous étonner de rien. C’est dans un somptueux hôtel, au pied duquel passent des foules et, des cortèges, et d’où l’on voit l’étage suprême de la Tour Eiffel, que se réveille Rosine. Sa tante est devenue la personne la plus délurée et la moins collet-monté de Paris. Pour Rosine, désormais dénommée Mlle de Saint-Albin. elle rêve d’amours brillantes et productives. Aussi lui amène-t-elle le Shah de Perse qu'a enflammé la jeunesse de la débutante. Mais Valentin, promu auteur célèbre, sous le nom d’Henri Jamin arrive bientôt, accompagné de son interprète, une étoile de la Comédie Française. Rosine repoussera le Shah, Henri délaissera sa grande interprète et tous deux, après s'être épousés, ne travailleront plus que l'un pour l'autre.

Mais le shah et l'étoile se vengent et organisent une cabale qui fera tomber la pièce d’Henri et empêchera le succès de Rosine. Si bien que les nouveaux mariés, qui rêvaient d’être un couple de vedettes admirées se disputent devant l'effondrement de leurs espoirs. Les vapeurs de l’élixir magique se dissipent. Henri se rappelle une délicieuse cousine, laissée dans sa province. Rosine se souvient d’un charmant cousin qu’elle devait épouser, et le regret les emplit de sa mélancolie.

Changement de tableau. La famille, précipitée à la recherche des deux fugitifs, envahit la gare où ils dorment profondément sur des banquettes. On les secoue, on les réveille, on leur accorde tout ce qu’ils demandent. Puisque leur vocation est si forte, bon, qu’ils aillent à Paris. Le train va enfin passer. Mais les deux jeunes gens sont guéris de leur envie. La leçon du songe a servi. Ils se contenteront d'un bonheur modeste et caché.

[Extrait de "La Presse", 6 février 1926]

Critiques et articles de presse
Excelsior 03/02/1926 Répétition générale.
Le Figaro 05/02/1926 Critique par André Messager.
La Presse 05/02/1926 Critique par Jane Catulle-Mendès.
Le Matin 05/02/1926 Critique par Jean Prudhomme.
Excelsior 05/02/1926 Critique par Emile Vuillermoz.
Comoedia 05/02/1926 Critique par Pierre Maudru / Albert du Meylin.
(suite)
Le Gaulois 06/02/1926 Critique par Louis Schneider.
Candide 11/02/1926 Critique par Emile Vuillermoz.
Editions imprimées

(chant-piano sauf mention contraire)

Editeur : Max Eschig, 1926

Partition complète (194 p.)

Enregistrements originaux ECMF

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Enregistrement intégral d'après la partition
complète chant-piano originale (Enrgt. 2020)


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