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Le Couvent des caresses. Suzanne Wurtz, championne de natation (1919)

 

Photo
 

 

 

Internet

Le Couvent des caresses. Encart publicitaire

 

Extr. de : Le Matin, 04.06.1920
 

 

 

BNF Gallica

Le Couvent des caresses. L'Empereur Rapapoulos examine les jeunes filles

 

Photo Henri Manuel
Extr. de : Comoedia, 06.06.1920
 

 

 

BNF Gallica

Le Couvent des caresses.

 

Photo Henri Manuel
Extr. de : Comoedia, 06.06.1920
 

 

 

BNF Gallica

 

Le Couvent des caresses

  opérette grivoise à grand spectacle en 2 actes et 20 tableaux
Texte LELIÈVRE (Léo) (Livret)
VARNA (Henri) (Livret)
Musique NAST (Paul)
Représentations
Représentations à Paris jusqu'en 1944 250 jours
Mayol 04/06/1920 - 18/11/1920 168 Création
Bouffes du Nord 03/06/1921 - 09/06/1921 7
Moncey 26/05/1922 - 01/06/1922 7
Bouffes du Nord 02/06/1922 - 08/06/1922 7
Caricature 29/04/1931 - 28/06/1931 61
Distribution à la création
Mme BRUZE (Lena)
Mme LELIÈRES (Mariette)
Mme MALHERBE
M. AUDIFFRED (Emile)
M. STACQUET (L.) César Rapapoulos
M. LÉNARS (José)
Mme WURTZ (Suzanne)

Anecdote : la pièce comprenait une scène dans laquelle la championne de natation Suzanne Wurtz s'ébattait dans une piscine de 20.000 litres, qui avait été montée à grands frais sur la petite scène du Concert Mayol. Une fois les représentations achevées, Oscar Dufrenne offrit la piscine à Mayol, qui l'installa dans sa résidence du Clos Mayol, près de Toulon (rapporté par Mayol dans ses mémoires)

L'Histoire
Résumé de la pièce

× César Rapapoulos, un empereur qui tient de Néron et de Caligula par sa cruauté et son imbécillité, visite le couvent des caresses que dirige une nommée Pompilium. Cette vénérable a le caractère d’une sainte doublée d’une proxénète. Elle élève les jeunes filles dont l’éducation lui est confiée avec la plus grande sévérité mais elle leur apprend, en prévision de leur avenir, a essayer sur des mannequins les secrets amoureux dont elle est dépositaire ; de sorte que ces oies blanches sont à la fois expertes et novices.

Il n’en faut pas plus pour rendre fou d’amour cet imbécile de Rapapoulos qui a des prétentions que ne justifie pas la pauvreté de ses moyens amoureux. Finalement, en raison de la timidité qu’il ressentira devant les vierges quand le quart d'heure de Rabelais se présentera, il retournera à ses anciennes amours et reprendra comme maîtresse Pompilium qui exulte de joie. Ne me demandez pas comment ce tyran jouisseur et féroce peut être émotionné devant les pudeurs d’une femme. C’est le secret des auteurs.
Vous dirai-je que Pompilium arrive à devenir de nouveau la favorite après des avatars entrecoupés de séances de natation. Dois-je ajouter qu'elle s’immobilise en une statue de Minerve et qu'elle dicte à l’empereur sa nouvelle ligne de conduite.

[Extrait de "Comoedia", 6 juin 1920]

Critiques et articles de presse
Le Matin 28/05/1920 Annonce.
Le Matin 04/06/1920 Annonce.
La Presse 05/06/1920 Article par Spleen le Jeune (Armand Massard).
Comoedia 06/06/1920 Critique par Max Viterbo / Valentin Tarault.
Les Potins de Paris 10/06/1920 Article par Henry Dargès.


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